On
nous pose souvent la question « comment ça se passe, le camping avec
Nounours ?». On s’est donc décidés à vous en parler un peu ici…
Comme
vous le savez, Nounours est entièrement équipé pour le camping… c’est-à-dire
qu’on a un vrai lit dans notre super 4x4.
Première
question (oui oui, on nous l’a posée) : « Peut-on fermer le coffre une
fois que V. est allongé ? ». La question n’est pas idiote (on y a
pensé quand on a adopté notre Nounours !), mais en baissant les dossiers
des sièges avant, on y arrive. :D
Seconde
question (oui oui, on nous l’a posée aussi) : « Y a-t-il un risque de
s’assommer en cas de cauchemar ? ». C’est vrai que l’on ne doit avoir
que 40 cm au dessus de nos têtes avant de heurter le plafond en cas de réveil
brutal, donc au moins, on se rendort directement après (Ha Ha). En réalité, on
n’a vraiment pas l’impression d’étouffer, surtout avec les vitres tout autour. Par
contre, vous l’aurez deviné, on ne peut pas s’asseoir sur le lit (même S. ne le
peut pas, si certains mesquins se posent tout de même la question). Rien que
pour enfiler un pull ou se glisser dans nos sacs de couchage, Nounours met notre agilité à l’épreuve.
Trêve
de plaisanterie.
(Même si nous remercions la personne qui se reconnaîtra ici
pour avoir soulevé ces interrogations fort intéressantes.)
En réalité, le
camping avec Nounours, ça ne ressemble ni au camping des Flots Bleus, ni même à
une luxueuse caravane 4 étoiles… c’est bien mieux que ça !
Pourquoi, nous
diriez-vous ? …
1°
Parce que Nounours est très attachant, et ça, c’est une très bonne raison.
2°
Parce qu’il nous emmène camper dans des endroits fantastiques : au bord de
l’océan, au milieu d’une colonie de lapins ou même d’un élevage de dindons
(pour ceux qui ont suivi le récit de notre trip à Phillip Island). Mais
Nounours est parfois un peu hors-la-loi. Comme en France, le camping sauvage
n’est pas autorisé en Australie. On trouve souvent des panneaux « camping
interdit », ou même « interdiction de dormir dans les voitures »
pour éviter qu’un sournois de backpacker se dise ne pas être un réel campeur,
et ignore l’interdiction.
Parfois,
il nous est impossible de raisonner notre bandit de Nounours, et on le laisse
nous emmener dormir dans des petits coins de paradis interdit.
Apéritif sur la plage, au coucher du soleil... |
On
évite bien sûr de s’installer à proximité des panneaux d’interdiction, pour
pouvoir jouer les innocents. Mais, si l’on ne veut pas prendre de risque et être
sûrs d’éviter le réveil « Rangers », on va s’installer dans les
campings. Il faut savoir qu’en Australie, certains campings sont gratuits, ou pas chers du tout, donc c’est très pratique.
3°
Parce que le camping sans électricité et sans eau courante à proximité, c’est
bien plus drôle. Un bidon d’eau dans le coffre, deux lampes à huile (et un
briquet !), deux petites lampes frontales si l’on veut y voir plus clair,
une petite gazinière portable, un couteau suisse, une casserole et le tour est joué. Il ne nous reste plus qu’à
sortir nos chaises de campeur (avec décapsuleur intégré mes amis !),
déplier notre table, et remplir nos assiettes !
4°
Parce que le backpacker, le vrai, mène chaque jour un réel combat pour trouver
des douches (et des toilettes) ! Pour l’instant, on a toujours réussi à en
trouver au moins une tous les 2 à 3 jours dans les campings. Quand on partira
pour plus longtemps, il va falloir ruser : les douches des piscines
municipales, les douches publiques des plages, on prendra ce qu’on
trouvera !
5°
Parce que sont ces plaisirs simples qui font notre bonheur.
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