vendredi 30 août 2013

LES TRIEURS DE PATATES


Oui, c’était notre job. Vous n’imaginez pas combien la situation était cocasse…

Nous sommes arrivés à la ferme lundi matin, sous un brouillard épais, au fin fond de la campagne australienne (mais à moins d’une heure de Melbourne !). Quelques centaines de vaches, quelques dizaines de kangourous, et quelques maisons seulement dans un rayon de 20 kilomètres.
Nous rencontrons nos fermiers australiens. Leurs points communs ? Leur ventre est bien arrondi (trop de patates peut-être?), et leur anglais est plus difficile à comprendre qu’un Texan qui n’articule pas. 

Laissez-nous vous présenter rapidement l’équipe de choc.
  • Peter, le boss, facilement reconnaissable grâce à son chapeau en cuir typiquement australien, en mode un peu cow-boy.
  • X (on n’a jamais compris son nom), le frère de Peter, à qui il ne reste plus qu’une seule dent jaunie, et qui joue en permanence avec son dentier.
  • Andy, le conducteur de tracteur, qui se promène toujours avec la moitié (voire plus) des fesses à l’air.
  • Adrien, ou l’homme qui dit 2 à 3 fois « fuck » dans chacune de ses phrases.
  • Wayne, que l’on pourrait inscrire dans le livre des records des rots et raclements de gorge les plus immondes de la planète (en public toujours).
  • Dany, qui ne se nourrit que de joints et de bières (imaginez le regard vitreux).
  • Kayne, qui plane à 3000 avec un bonnet de schtroumpf sur la tête.


Pas besoin d’avoir le cerveau d’Einstein ni la classe de Georges Clooney pour trier des patates nous diriez-vous. Effectivement. Reste la question : comment on trie les patates ?

Ce n’est pas vraiment très compliqué. Nous avons eu la chance, l’honneur même dirons-nous, de participer aux deux étapes de tri des patates.

Nous avons commencé directement dans le champ. On était dans une sorte de machine-charrette accrochée derrière le tracteur du fermier. Les patates sont directement ramassées par la machine (c’est beau la technique !), et elles nous arrivent sur un tapis dans notre charrette. On enlève alors les cailloux, les mottes de terre, les touffes d’herbe, les patates pourries, et même (plus difficile attention !) les patates trop vertes. Quand notre charrette est pleine (6 à 7 tonnes), elle est vidée dans un gros camion de 26 tonnes (ça en fait des patates !).

Après cela, il y a le deuxième tri, qui se passe là dans un hangar. Ce n’est pas très différent : le camion est vidé sur un tapis, où l’on recommence la même opération, sauf qu’en plus il faut mettre de côté les grosses patates. Elles sont ensuite directement mises en sacs ou en caisses à la sortie du tapis.
Voilà, vous savez tout. Nous ne sommes restés à la ferme qu’une semaine, parce qu’il n’y avait pas assez de travail. On en garde un très bon souvenir, et on espère maintenant que vous penserez à nous la prochaine fois que vous éplucherez vos pommes de terre…


mardi 27 août 2013

WILSON PROMONTORY

Le soleil n'était pas au rendez-vous pour notre week-end à Wilson Promontory. Cette presqu'île à 250 km à l'Est le Melbourne est en réalité un parc national. Il n'y a qu'une seule route pour accéder, puis tout se fait à pieds. A nos baskets ! On a pu voir des wombats, des sortes de petits oursons avec une tête de sanglier.

Agnes Falls, sur la route de Wilson Promontory





Des kangourous qui traversent la route, un classique en Australie (même si on ne s'en lasse pas!)





Un wombat ! 





Les soirées camping bien sûr !


La route inondée sur le chemin du retour (quand il pleut en Australie, il pleut !)...


lundi 19 août 2013

YARRA VALLEY

Samedi, nous avons passé la journée dans la Yarra Valley, une région viticole australienne assez connue, à 50 km a Nord de Melbourne. 

Le paysage ne se compare ni à la route des vins bordelaise, ni à la route des vins alsacienne. Les parcelles sont très éloignées les unes des autres, et la plupart des maisons viticoles ressemblent plus à des fermes qu'à nos châteaux bordelais ou nos hangars alsaciens. Pour l'instant, les vignes sont nues, puisque l'hiver est passé par là. On peut d'ailleurs déguster le millésime 2013, qui est parfois déjà en bouteilles ici !




Nous avons commencé notre journée par visiter le domaine Chandon. La première fois que l'on a vu une bouteille de la marque à Melbourne, on a tout de suite pensé à une contrefaçon de notre super champagne français. Mais il s'agit en fait d'une vraie succursale de Chandon, sauf qu'ils n'ont pas le droit à l'appellation "champagne", donc ils appellent ça simplement "vin pétillant". On a pu faire une dégustation de 12 vins, pétillants ou non, blancs, rosés et rouges.






Une petite pizza dans le ventre (hum, qu'elle était bonne !), et nous reprenons la route des vignes sur laquelle nous croisons une harde de kangourous ! 



Un kangourou géant.

Spectacle attendrissant...

On s'arrête cette fois-ci dans une petite maison viticole que l'on nous a conseillée, Yarra Yering. En tant que Français presque-Alsaciens et pseudo-Bordelais, on est accueillis comme des rois. Nous dégustons donc une série de vins délicieux, des cépages de Shiraz, Cabernet-Sauvignon, Chardonnay, Pinot Noir et Viognier, confortablement installés dans de vieux fauteuils, devant quelques cendres crépitantes d'une cheminée australienne...



dimanche 18 août 2013

CAMPING : CES QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ...


On nous pose souvent la question « comment ça se passe, le camping avec Nounours ?». On s’est donc décidés à vous en parler un peu ici…

Comme vous le savez, Nounours est entièrement équipé pour le camping… c’est-à-dire qu’on a un vrai lit dans notre super 4x4.


Première question (oui oui, on nous l’a posée) : « Peut-on fermer le coffre une fois que V. est allongé ? ». La question n’est pas idiote (on y a pensé quand on a adopté notre Nounours !), mais en baissant les dossiers des sièges avant, on y arrive. :D

Seconde question (oui oui, on nous l’a posée aussi) : « Y a-t-il un risque de s’assommer en cas de cauchemar ? ». C’est vrai que l’on ne doit avoir que 40 cm au dessus de nos têtes avant de heurter le plafond en cas de réveil brutal, donc au moins, on se rendort directement après (Ha Ha). En réalité, on n’a vraiment pas l’impression d’étouffer, surtout avec les vitres tout autour. Par contre, vous l’aurez deviné, on ne peut pas s’asseoir sur le lit (même S. ne le peut pas, si certains mesquins se posent tout de même la question). Rien que pour enfiler un pull ou se glisser dans nos sacs de couchage, Nounours met notre agilité à l’épreuve.


Trêve de plaisanterie.
(Même si nous remercions la personne qui se reconnaîtra ici pour avoir soulevé ces interrogations fort intéressantes.)


En réalité, le camping avec Nounours, ça ne ressemble ni au camping des Flots Bleus, ni même à une luxueuse caravane 4 étoiles… c’est bien mieux que ça ! 
Pourquoi, nous diriez-vous ? …


Parce que Nounours est très attachant, et ça, c’est une très bonne raison.




Parce qu’il nous emmène camper dans des endroits fantastiques : au bord de l’océan, au milieu d’une colonie de lapins ou même d’un élevage de dindons (pour ceux qui ont suivi le récit de notre trip à Phillip Island). Mais Nounours est parfois un peu hors-la-loi. Comme en France, le camping sauvage n’est pas autorisé en Australie. On trouve souvent des panneaux « camping interdit », ou même « interdiction de dormir dans les voitures » pour éviter qu’un sournois de backpacker se dise ne pas être un réel campeur, et ignore l’interdiction.


Parfois, il nous est impossible de raisonner notre bandit de Nounours, et on le laisse nous emmener dormir dans des petits coins de paradis interdit.


Apéritif sur la plage, au coucher du soleil...
On évite bien sûr de s’installer à proximité des panneaux d’interdiction, pour pouvoir jouer les innocents. Mais, si l’on ne veut pas prendre de risque et être sûrs d’éviter le réveil « Rangers », on va s’installer dans les campings. Il faut savoir qu’en Australie, certains campings sont gratuits, ou pas chers du tout, donc c’est très pratique.



Parce que le camping sans électricité et sans eau courante à proximité, c’est bien plus drôle. Un bidon d’eau dans le coffre, deux lampes à huile (et un briquet !), deux petites lampes frontales si l’on veut y voir plus clair, une petite gazinière portable, un couteau suisse, une casserole et le tour est joué. Il ne nous reste plus qu’à sortir nos chaises de campeur (avec décapsuleur intégré mes amis !), déplier notre table, et remplir nos assiettes !




  



Parce que le backpacker, le vrai, mène chaque jour un réel combat pour trouver des douches (et des toilettes) ! Pour l’instant, on a toujours réussi à en trouver au moins une tous les 2 à 3 jours dans les campings. Quand on partira pour plus longtemps, il va falloir ruser : les douches des piscines municipales, les douches publiques des plages, on prendra ce qu’on trouvera !



Parce que sont ces plaisirs simples qui font notre bonheur.




mercredi 14 août 2013

THE GREAT OCEAN ROAD

En 4 jours, on en a pris plein les yeux.
La fameuse "Great Ocean Road" longe l'océan sur 250 km : des vagues immenses, des magnifiques formations rocheuses, des petites criques, le tout bordé par un superbe parc national.


















On y a fait quelques belles rencontres :)

Des baleines ...

Des koalas (on ne s'en lasse pas!)...
Des kangourous...


Et de très près !
Des émeux...
Des perroquets...

Encore de très près !