jeudi 21 novembre 2013

LE NORTH QUEENSLAND

On est arrivés sur la côte Est hier. Le paysage change complètement, et le climat devient beaucoup plus humide (on a passé le Tropique du Capricorne sur la route) ! Les champs de canne à sucre ont tout de suite attiré notre attention, si bien que nous nous sommes laissés tentés par une visite guidée d'une usine de fabrication de sucre.

Un champs de canne à sucre. 


Puis une exploitation de bananes...



Et puis on s'est dit qu'après cette longue route, il fallait qu'on se repose un peu. On s'est trouvé un coin plutôt sympa (d'où on vous écrit en direct) ! 




ALICE SPRING ET LA FIN DE L'OUTBACK

Alice Spring et la seule "grande" ville du désert, avec plus de 20 000 habitants. On a profité de notre stop pour visiter en particulier le musée du Royal Flying Doctor Service, une organisation qui permet aux populations de l'Outback de recevoir des soins médicaux. Les Flying Doctors disposent d'une flotte d'avions équipés d'appareils médicaux qui leur permet d'intervenir partout en Australie auprès des populations de l'Outback (et des éventuels touristes en détresse !).





Après avoir passé un peu de temps à Alice Spring, il est temps de reprendre le route, et de parcourir les 1500 km qui nous séparent de la côte Est de l'Australie. Et encore, on choisit de prendre un raccourci par la piste sur 700 km ! Là c'est pas compliqué : la route en terre est jolie, la route goudronnée est moche, mais les deux ont un point commun : il n'y a rien à voir. Voilà.


Ah si on oubliait... Seule attraction locale : une termitière géante ! 
Nounours, lui, reste toujours très beau.
Tout près de Townsville, on s'arrête à Charters Tower. C'est une petite ville qui a longtemps été riche grâce à ses mines d'or, mais surtout une vraie ville de cowboys encore aujourd'hui. On a assisté à la vente des vaches et boeufs, un véritable spectacle !



Et la vidéo de notre traversée de l'Outback est ici !

KINGS CANYON ET LES WATER HOLES

Le lendemain de notre randonnée à Kata Tjuta, direction Kings Canyon ! Comme d'habitude, nous commençons la randonnée vers 6h du matin pour profiter des heures les moins chaudes de la journée... surtout que la marche commence par un dénivelé de 100 mètres à grimper !

















On termine notre randonnée dans la matinée, puis on reprend la route. Nounours boude encore parce qu'il n'aime pas l'essence d'ici. On ne trouve que rarement un indice d'octane supérieur à 91 dans le désert. En plus, c'est souvent de l'essence d'opale pour éviter que les Aborigènes la snifent (il y a pas mal de problèmes d'alcoolisme dans les populations aborigènes en Australie, si bien que la vente d'alcool leur est interdite!). 


Etape suivante : les "water holes"des MacDonnell Range : Glen Helen, Howker... On se baignera même dans le Ellery Big Water Hole !



mercredi 13 novembre 2013

ULURU ET KATA TJUTA

Les 26°C de Coober Pedy sont déjà bien loin. On est arrivés dans le Centre Rouge hier sous plus de 36°C. Nounours boudait parce qu'on l'a obligé à emprunter une route goudronnée pour arriver jusqu'ici. il s'éclatait bien plus sur les pistes sableuses du désert ! Il nous a vite pardonné quand il a vu ce qui l'attendait... 

Rencontres surprenantes sur la route !
Celui-là avait l'air pressé.
Uluru.
Uluru au coucher du soleil.
Uluru au lever du soleil.
Kata Tjuta.
Kata Tjuta.
Kata Tjuta.
Kata Tjuta.
Uluru again !

lundi 11 novembre 2013

FLINDERS RANGES ET LE DEBUT DE L'OUTBACK

"L'Australie, la vraie, c'est celle du désert et des cowboys !" - dixit un Australien de l'Outback.


Au Nord de la Barossa Valley se trouvent les "Flinders Range", une chaîne de montagnes qui marque le début de l'Outback australien. Bien que cela ne fasse pas partie des incontournables des guides, on a trouvé cet endroit absolument magnifique. 
















En plus d'avoir arpenté les routes et chemins de ce parc national, nous avons poussé le vice jusqu'à déguster un "Roo Burger" (="Kangouroo Burger" Ha Ha!) dans un des uniques restaurants/bistrot de l'Outback. Et là, je lis dans vos pensées... "C'est bon le kangourou ? Ca a quel goût?". En fait c'est une viande rouge qui ressemble un peu à du boeuf. On en a profité pour discuter avec le gérant du restaurant, un jeune qui a toujours vécu ici (confer la citation ci-dessus) et qui a récemment fait la couverture du magazine français "Grands Reportages". Il nous a raconté pas mal de choses sur la vie dans l'Outback. Ce que l'on en retient : il faut vraiment être fou pour vivre ici !






Après avoir passé les "Flinders Range", encore un peu plus au Nord, on arrive dans le désert. Le vrai.  Oui oui, celui avec du sable à perte de vue, celui qui n'a qu'une seule piste en terre qui le traverse, celui où l'on peut se perdre si l'on s'éloigne de la piste, celui où il fait chaud la journée et froid la nuit, celui où l'on peut observer les plus beaux ciels étoilés, celui que l'on voit dans les films, celui qui nous fait tous rêver.




Le désert, c'est aussi celui qui nous fait peur : peur de se perdre, peur de ne pouvoir contacter personne en cas de panne, peur de rencontrer des serpents, peur de l'inconnu pour résumer. Rassurez-vous - parce qu'on sait que certains d'entre vous s'inquiètent, on ne citera personne -, on se sent bien plus en sécurité dans ce bac à sable géant que dans un RER parisien une fois la nuit tombée ! Si l'on reste sur la piste, ou si l'on ne s'en éloigne pas trop, il est impossible de se perdre : une seule route, et quelque soit le sens, elle mène quelque part. Notre Super-Nounours est équipé d'une radio VHF pour nous permettre de contacter les Rangers et voyageurs de la route en cas de problème. Quant aux serpents, la nature est bien faite : ceux qui sont très venimeux ont peur de l'homme et s'en éloignent dès qu'ils les entendent approcher, ou dès que l'on allume un feu ou une simple lumière la nuit. Ceux qui pourraient éventuellement être agressifs ne sont pas dangereux du tout. Il suffit donc d'éviter de les surprendre, de regarder où l'on met les pieds, et de faire du bruit pour qu'ils s'éloignent. Notre technique ?... Lorsque l'on se promène dans des endroits susceptibles d'abriter quelques spécimens peu fréquentables, on marche en tapant des pieds, et on chante pour faire du bruit... La situation est cocasse, croyez-nous !



Parenthèse fermée, revenons à nos kangourous.



On commence notre aventure dans le désert par une route encore assez fréquentée : on croise bien 5 à 6 voitures par jours (c'est plutôt pas mal pour un désert). Cette route nous mène à Marree, une ville de 16 habitants (oui, des gens encore un peu plus paumés que ceux qu'on a déjà rencontré). Mais cette ville est surtout connue pour marquer le commencement du mythique Oodnadatta Track ! Il est très très fortement conseillé d'avoir un 4x4 sur ce track. On vous laisse découvrir notre périple en photos...




Une douche du désert (sans eau en ce moment...)

L'Oodnadatta Track nous permet de passer à proximité du Lac Eyre. C'est un lac d'eau salé qui s'assèche en été en ne laissant qu'une fine couche de sel sur le sol. Une véritable merveille de la nature....



Un peu plus loin, proche de la piste, se trouvent quelques sources d'eau chaude. C'est de l'eau qui est absorbée dans le Queensland (sur la côté Est), et qui voyage sous terre jusqu'à ressortir dans ce désert. Un phénomène naturel absolument incroyable. Encore plus improbable:  un petit peu plus loin, à Coward Springs, l'une de ces sources a été transformée en spa naturel dans lequel on peut se baigner !




Pour notre première nuit dans le désert, nous nous arrêtons au bord d'une route secondaire parallèle à la route principale, censée mener à un petit village d'après notre carte. Ce village se résume en fait à une seule maison (on est dans le désert, n'oubliez pas!). Une fois la nuit tombée, une voiture s'approche de notre campement. L'Australien qui la conduit est un véritable phénomène ! Il vient nous voir pour s'assurer que nous allons bien et que nous n'avons pas de problème (la gentillesse légendaire des Australiens...). C'est un éleveur de moutons et chameaux dans le désert (oui oui oui, il faut nous croire, ça existe) qui revient d'un match de cricket à 250 km de chez lui. Il est super sympa, nous raconte quelques histoires, nous conseille sur la pression de nos pneus, répète ce qu'il a déjà dit (son match de cricket devait être bien arrosé), nous redit que l'Outback c'est la vraie Australie, et nous souhaite une bonne nuit.












On est arrivé à Coober Pedy hier. C'est une ville (la civilisation, enfin!) de presque 2000 habitants. Une capitale du désert en somme... Sa particularité ? La ville la plus chaude d'Australie ! (Même en ce moment une petite brise rafraîchit l'atmosphère, pour atteindre une température moyenne de 25°C !). Du fait de cette chaleur, 50% de la population de Coober Pedy est troglodyte. Ce mode de vie souterrain est hérité de la Première Guerre Mondiale: les soldats Australiens revenus des tranchées européennes ont eu l'idée de construire des habitations souterraines pour se protéger de la chaleur. Autre particularité de Coober Pedy : cette ville est la capitale mondiale de production de l'opale ! On a donc visité une mine d'opale.





Une église souterraine.